Fin avril et durant tout le mois de mai, en collaboration avec le Centre Culturel Régional de Dinant, nous présentons
une exposition intitulée "Des étoiles, 40 ans, une passion" qui retrace, au travers d'une cinquantaine de panneaux
richement illustrés, l'histoire du Cercle ainsi que, de manière plus générale, l'évolution de l'astronomie.
Un premier volet permet de découvrir l'évolution des instruments d'observation, de la lunette de Galilée aux instruments
actuels ainsi que la synthèses des observations réalisées par les membres. Ensuite un deuxième volet aborde les notions de
l'astronomie en général, du système solaire au ciel profond. Pour terminer, une troisième partie présente quelques
sociétés belges actives dans les missions spatiales notamment auprès de l' ESA
et
de la NASA
.
Le 5 mai : Conférence - Les missions lunaires habitées Apollo
Apollo 17
Le conférencier Pierre-Emmanuel Paulis nous brosse d'abord rapidement ce que furent les débuts de la grande aventure
de la conquête spatiale, sur fond de guerre froide : lancement du premier satellite le 4 octobre 1957 (Spoutnik 1),
du premier être vivant le 3 novembre 1957 (la chienne Laïka - Spoutnik 2), du premier homme dans l'espace le 12 avril 1961
(Youri Gagarine - Vostok 1) et la réaction américaine le 5 mai 1961 avec le lancement du premier américain dans l'espace
(Alan Shepard - Mercury 3).
Ensuite P-E Paulis nous relate avec moult détails, photos et vidéos magnifiques le déroulement de l'ensemble du programme
Apollo, de Apollo 1 à Apollo 17 en passant par Apollo 11 et les premiers pas de l'homme sur la lune
le 21 juillet 1969 (Neil Armstrong)
L'assemblée fut passionnée par les nombreuses anecdotes qui ont émaillé l'exposé.
Pierre-Emmanuel Paulis est à la tête d’une formidable collection d’autographes d’astronautes
et d’objets liés à la conquête de l’espace.
On ne compte plus les astronautes qu’il a rencontrés, ou encore les aventures spatiales auxquelles il a pu participer:
vols en impesanteur, en avions de chasse et affectation à deux missions de simulation de séjour sur la planète Mars
(mission MDRS-7 et MDRS-90).
Alors que notre technologie arrive à maîtriser la lumière, les forces électriques, magnétiques et nucléaires,
la gravité n'a jamais pu être produite en laboratoire de la même façon que les autres interactions.
Maîtriser la gravité est un concept qui a été abandonné à la science-fiction. Contrôler la gravité y est présenté
comme la clef de tous les rêves, comme voyager parmi les étoiles ou dans le temps.
Actuellement, les scientifiques étudient les champs gravitationnels de manière passive, c’est-à-dire qu’ils observent et
tentent de comprendre les champs gravitationnels existants et produits par des masses d’inertie importantes, telles que
les étoiles ou la terre, sans pouvoir les manipuler comme on le fait avec des champs magnétiques, par exemple.
Une frustration qui a amené le professeur André Füzfa à oser une approche révolutionnaire : créer à volonté des champs
gravitationnels à partir de champs magnétiques parfaitement maîtrisés et observer comment ces champs magnétiques peuvent
courber l’espace-temps. Car la théorie d'Einstein de la relativité générale permet bel et bien de concevoir des générateurs
de gravité...
Bien que de prime abord le sujet de la conférence soit ardu, A. Füzfa a su présenter son exposé de
façon très didactique; cela fut très apprécié par le public présent.
Docteur en physique, André Füzfa est professeur à l'Université de Namur où il enseigne
la relativité générale. Il est spécialiste de gravitation relativiste et de cosmologie. Il est aussi très actif dans
la diffusion des connaissances et a reçu le prix Wernaers 2013 pour ses travaux de vulgarisation en cosmologie.